mardi, avril 08, 2008

You know who I am

You know who I am

Tu ne peux pas me suivre, je ne peux pas te suivre, je suis toute la distance que j’impose entre toi et tous les moments que nous pourrions vivre. Tu sais bien quel genre de personne je suis.

Sans le vouloir, je ne peux pas m’empêcher de citer quelques lignes de Leonard Cohen pour illustrer cette scène de séparation.

Je ne pense jamais que tout est joué d’avance même si je commence sérieusement à avoir un doute, vois tu ? J’ai usé mes yeux dans ton regard mais je n’y ai rien vu, absolument rien. C’est pour ça qu’aujourd’hui, tout s’achève, je me condamne, moi et moi seul, à ne pas savoir. Je referme la porte. J’ai déjà presque tout oublié.

Les larmes n’y changeront rien, je crains l’effusion de circonstances comme la peste. Pour moi, ce n’est jamais le bon moment, tout simplement. Se laisser aller à ce point reviendrait à laisser la porte ouverte à toute une série de désagréments que je ne suis tout simplement pas prêt à assumer. Selon moi, rien de ce qui recouvrait mon champs d’actions et de paroles ne pouvait laisser croire à autrui qu’un jour il y aurait réciprocité. Le jour du Jugement Dernier, je pourrai ainsi regarder droit dans les yeux la foule de mes détracteurs et leur dire « Vous ne pouviez pas me suivre, je ne pouvais pas vous suivre, j’ai été toute la distance que j’impose entre vous et tous les moments que nous aurions pu vivre. Vous saviez bien quel genre de personne je suis.


Voilà, nous y sommes, il n’y a rien d’autre à expliquer. C’est à prendre ou à laisser.