dimanche, juillet 12, 2009

Lolita, tu te mens

Lolita tu te mens
à toi-même,
à tous ceux qui t'écoutent.
Je le sens à plein nez.
Tu ne peux pas dire ça
pas à moi.
Cela n'a pas de sens.
Juste un ramassis de conneries.
Alors tais toi et viens là,
laisse parler ceux qui en ont envie.
Ne te perds pas dans ce jeu, Loli
ta raison défaille
et ne me dis pas que c'est écrit.
Mais déjà ce sourire qui ne me dit rien qui vaille,
à vrai dire est ce que j'ai encore le choix ?

Lolita tu te mens,
à moi-même,
à tous ceux qui t'écoutent.
Moi qui croyait que tu échappais
aux jeux des évidences à pleins poumons,
moi qui croyait que tout ce que tu voulais
c’était monter les marches de la Butte
et les redescendre sans jeter un seul coup d’œil,
ne serait ce un seul,
sur ce qui se passe en bas.
Que tu étais la femme, la fille
qui ne sourie qu’aux inconnus
habillés comme des touristes anglais.
Mais déjà ce sourire qui ne me dit rien qui vaille,
à vrai dire est ce que j'ai encore le choix ?

Lolita tu te mens,
à moi même
et à tous ceux qui t'écoutent encore.
Tu mords dans la main qui te retient
Tu craches sur le visage qui te défigure,
Les crasses que tu racontes
Reviennent se déposer au creux de ton épaule,
Ça sent la fin ma Lolita,
On n’y peut plus rien, il faut laisser faire
S’écrouler avec classe et faire passer le chapeau.
Autour de toi des gens encore subjugués
Même pas surpris de s’être fait avoir
A la longue il faut croire qu’on y prend goût.
Mais déjà ce sourire qui ne me dit rien qui vaille,
à vrai dire ai-je jamais eu le choix ?