lundi, juin 11, 2007

Cent ans à avoir envie

Prostré et reclus,
Il ne reste qu’un infime rêveur,
Un infirme menteur
Car tu n’iras pas à ce rendez vous là.

Trop à faire, pas le temps ou pas encore envie.

Prostré et déjà déçu,
Tu t’ignores une fois de plus.
Un infime mensonge
Un de ceux que l’on n’entend plus.

Rien à faire, trop de temps à tuer l’envie.

Prostré et fourbu,
Tu pars à la fonderie des mots.
Avide de stratagèmes
Mais pas de ceux qui pourraient être une solution.

Ne pas s’en faire, il te reste cent ans à avoir envie.

Prostré et presque pendu,
Il ne te reste que la corde entre les dents,
Comme un reliquat de ce qui ne sera plus,
Un aveu d’érection qui ne vient plus.

Cent ans à avoir envie.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Faut-il comprendre ? et puis alors, ça n'a pas d'importance, ça marque.

incroyable

7:43 PM  

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