samedi, juin 18, 2005

Quand les autres sont là

Hum.
Quand les autres sont là, tu ne sais plus me regarder. Je me cherche dans tes yeux et je ne trouve rien là ou je devrais être. Tu as oublié que j'étais là, tout simplement.
Tu m'as parlé d'absolu.
L'absolu ? Pour moi, l'absolu échappe à toutes définitions. Il exige de moi des capacités
que je n'ai pas, que j'ai été obligé d'inventer au fur et à mesure que les jours, puis les années passaient. Avec toi, l'absolu, ce cadeau empoisonné que tu m'as fait, le temps est venu de sombrer dans un grand remous de sentiments contradictoires. Noyade prévue depuis longtemps, sans cesse repoussée pour cause de beau temps, un voyage, un mariage mais c'était inévitable.
Maintenant tout mon souffle se perd dans la récrimination et je n'y peux strictement rien, ou alors vraiment pas grand chose.
Toi qui te crois si sensible, peut être as tu oublier de me reconnaître, à moi aussi, le droit d'être sensible.
Cette erreur là, je promets que je ne te laisserai pas le temps de t'en mordre les doigts.