vendredi, juillet 08, 2005

D'eux

Et elle, au plus profond de son corps frêle,
Elle dit qu’elle croit à l’amour,
Pour le jour suivant, remettre sa vie aux mains d’un amant,
Une passade, sans suite, sans but, sans magie.

De lui, je ne sais plus grand-chose.
On dit qu’il fait partie de ceux qui osent
Rêver les yeux grands ouverts la nuit
Pleurer les yeux grands fermés le jour.

D’eux je ne suis que le témoin de la fin,
Celui qui développe une photo pas assez floue,
D’un couple que je ne connais pas
Vivant des choses que je ne connais pas.

Et elle, au plus profond de son corps frêle,
Elle maudit le nom de tous ses amants,
En se disant que sa vie appartient à un absent,
Un mur, un vide, un ogre avide de sentiments.

2, je ne suis que le reflet abasourdi,
Celui qui vit avec les remords des autres,
Le repenti d’un couple qui ne s’est jamais quitté,
Qui n’a jamais su tirer un dernier trait.

2 Comments:

Blogger . said...

C'est vraiment superbe...
J'aime tout particulièrement quand tu écris en vers.

5:13 AM  
Blogger Stanley White said...

merci pour le commentaire, je continuerai pendant le mois qui vient ... encore des trucs de séparation ...

2:32 PM  

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