vendredi, juillet 08, 2005

4 juillet 2005

Aujourd’hui, je rentre chez moi mais ce n’est plus chez moi. Beaucoup de gens doivent savoir de quoi je parle.
Revenir. Chercher sans chercher et sans doute, ne surtout rien trouver.
D’une rue à une autre, je me prends en pleine face l’ironie subtile d’un temps qui a su être efficace. La ville a changé au même rythme que moi.
Chaotiquement, avec précaution, radicalement.
La ville dont je suis parti il y a 7 ans et que j’ai craint jusqu’à aujourd’hui. Un amas de rues tarabiscotées, des murs forcément gris et repeints
tous les deux mois pour faire illusion.
Je reviens fils de rien, libéré de mes attaches mais trébuchant sur mes béquilles. Encore gauche. Pas à l’aise. Parfois balbutiant des noms sans sens,
Montaud, Sablière, l’escalier aux milles marches, Neyron ...

Je ne sais pas ce que je veux ... reconnaître ou bien me reconnaître ...