jeudi, février 17, 2005

L’amour est multiple

C’est d’abord l’émerveillement d’un nom dans tes lèvres,
et deux doigts de stupeur ont le temps de faire trois fois
le tour du monde.
Un jour vient, comme pour t’amadouer.
Et toi, tu dis, non pas encore, je ne suis pas encore prête.
Mais il doit en être ainsi.
Quelqu’un te prend par la main et t’endort.
Derrière le miroir, il y a une bougie allumée.
On voit presque ce qui se passe derrière.
Tu regardes la lumière pendant un bon moment et tu comprends
Que cette flamme là, c’est un an qui passe.
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire alors je pense au tien.

L’absolu est lui aussi multiple (de deux).



1999