Je définis un rêve transparent.
Bien au dessus de la surface,
et dans la distance d'une constante indécision,
Je définis un rêve transparent.
Il me faut,
une atmosphère dépourvue d'oxygène,
des pilules de plasticine à portée de main
mais surtout un collier d'airain.
Une figure prend forme,
c'est un vieux portrait sans relief animé.
Un ami sans attache et sans renom.
De retour, à l'improviste,
sur le pas de la porte,
encore en avance sur l'heure annoncée.
Il ouvre la bouche pour respirer.
Tout barbouillé de rouge,
et pourtant ne sachant pas saigner,
c'est un invité, c'est un fantôme adoré.
Encore le lever d'un soleil,
le matin toujours,
après avoir été transparent,
tout une nuit durant,
c'est tout barbouillé de rouge,
qu'il m'apprend à faire semblant.
Qui a dit que les fantômes n'aiment pas être hantés?
Parce que je me suis donné à ce qui aime être regardé,
je ne dois pas oublier d'être oublié.
A force d'être transparent, le rêve devient tranchant,
un soupir, un glissement, un autre soupir.
C'est juste un instant qui ne dure pas vraiment.
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