mardi, octobre 18, 2011

Ce que j'attends

Ce que j’attends et qui doit encore venir.

Ce que j’attendais en 1997.
Ne peut être considéré que comme un simple recouvrement de dettes.

Pas une seule âme mise en jeu,
Pas un seul instant détaché de l’égo
Comme un lien qui crée un autre lien,
Bien plus fort que le précédent
Bien moins porteur de futur.

Ce qui m’a été donné en 1997
M’a depuis longtemps été repris, soldé, vendu, oublié.

Et, sans aucun doute,
Dans une monnaie qui ne prend sens que dans une autre poche que la mienne.

Comme un inventaire qui a débuté aujourd’hui
Et qui s’achèvera au commencement,
A force de se le répéter,
Il n’y aura pas d’accalmie ce soir.

Revenir et vite repartir de 1997.
Revenir là où il n’y a rien d’autre qu’un endroit mille fois découvert.

Plus d’amour que de raison,
Plus de perte que de mal,
Il ne suffira pas de vouloir comprendre l’histoire
Qui se décline le long des sentiers de Montaud.

Il ne m’aura fallu que cinq minutes
Pour me convaincre que cette maison n’est plus la mienne
Que la vie qui m’appartenait m’avait été prêtée
Et que j’ai attendu ce jour pour la rendre.

Il n’y a pas plus de 1997 que de raisons de penser à elle.
L’envol est pris. Le temps peut reprendre son cours.