samedi, juillet 02, 2011

Il n'aura fallu que cinq minutes

Il n’aura fallu que cinq minutes
et un visage qui chavire,
Trois points de suspension entre deux tirets
Pour qu’un homme se hisse
Au-delà des navires cachés,
Au dessus de l’incroyable ignorance des Anciens.

Ce n’est même pas un triangle qui dure dans le temps.

Où le front s’achève
Là où s’appuie le soleil,
Déméter n’a rien à ajouter.
Pour que l’un de nous deux soit absent

Toute la pluie a du être tamisée en un instant,
Il ne reste plus qu’à noyer les animaux
Et savoir éprouver les contraintes
Comme ce geste étrange qui ressemble à une symphonie.